Envie de réduire les déchets dans votre cuisine ? Vous êtes plein de bonne volonté, mais vous ne savez pas par quoi commencer ?
Alors vous êtes au bon endroit ! Chez Hilloo, on est spécialiste du sujet. On vous a donc concocté ce guide complet pour vous aider dans votre transition vers une cuisine plus écolo.
Tendre vers une cuisine zéro déchet est votre objectif ? Vous trouverez ici les clés pour réduire au maximum votre empreinte écologique. Au menu du jour : des alternatives aux produits jetables de la cuisine, ainsi que de nombreux conseils et astuces pour réduire le volume de vos poubelles !
Plus précisément, vous trouverez dans cet article :
- Des bonnes raisons pour vous motiver à passer au zéro déchet.
- Des alternatives durables aux produits incontournables de la cuisine : éponges, sopalin, papier cuisson, papier alu, film étirable et bouteilles en plastique.
- Des conseils pour faire vos courses en vrac et limiter les emballages.
- Des solutions pour composter vos déchets organiques, même si vous habitez en ville.
- Des idées d’ingrédients naturels à vous procurer pour fabriquer vos propres produits ménagers.
- Des astuces et des idées DIY à appliquer pour une alimentation et une consommation tournées vers le zéro déchet.
Prêt à adopter les bons réflexes écologiques dans votre cuisine ? Vous devriez trouver toutes les réponses à vos questions et bien plus encore à la lecture de cet article.
Voyons tout cela de plus près !
Pourquoi faire du zéro déchet dans sa cuisine ?
Que vous souhaitiez réduire le gaspillage dans votre foyer, dépenser moins ou simplement faire du bien à la planète, toutes les raisons sont bonnes pour tendre vers le zéro déchet. Selon une étude menée par l’ADEME, en 2016 chaque Français a produit 437 kg de déchets ménagers. La situation environnementale actuelle nécessiterait que nous fassions tous le maximum pour réduire le volume de nos poubelles ! Mais comment ? Le recyclage, le compostage et l’upcycling (réutilisation) sont les maîtres-mots d’un mode de vie plus écolo !
Réduire les déchets dans sa cuisine c’est :
- lutter contre la pollution plastique ;
- combattre la déforestation qui découle de la production d’emballages ;
- lutter contre le gaspillage alimentaire ;
- favoriser autant que possible le tri, le recyclage, le compost et la réutilisation des objets pour consommer moins.
Bien que le « zéro déchet » au sens strict du terme soit impossible, ce mode de vie consiste à agir à son niveau pour réduire l’impact de sa propre consommation sur l’environnement. Réduire les déchets dans sa cuisine et plus globalement dans toute sa maison permet en outre de réaliser des économies, et ça c’est toujours bon à prendre ! Eh oui, réduire ses poubelles, c’est aussi réduire ses dépenses puisque vous veillerez à achetez en quantité raisonnable pour ne pas gaspiller. Comme vous préférerez également l’occasion et la récup’ aux objets neufs, vous dépenserez forcément moins.
Pour tous ces avantages, cette démarche écologique séduit de plus en plus d’adeptes soucieux de l’environnement. Mais elle apporte aussi de réels bienfaits à toute la famille. En inculquant à ses enfants des valeurs d’éco-responsabilité, en leur transmettant un mode de vie basé sur une consommation saine et réfléchie, on leur apprend finalement à vivre plus simplement, à se concentrer sur l’essentiel et à prendre conscience de la valeur des choses.
Il est d’ailleurs de notre devoir d’éduquer les plus jeunes aux problématiques environnementales ! La planète accumule de plus en plus de déchets non-recyclables et la production de gaz à effet de serre ne cesse de polluer l’air que nous respirons. Alors, agir chacun à son niveau pour réduire ses déchets et minimiser son empreinte environnementale serait un bon moyen de garantir un avenir sain aux futures générations.
« Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »
- Saint-Exupéry.
Transmettre dès maintenant les bons réflexes écologiques à nos enfants, c’est leur donner toutes les clés pour adopter un mode de vie plus écologique. C’est leur faire prendre conscience des enjeux pour l’avenir, inspirer des initiatives tournées vers la nature et peut-être même susciter des vocations !
Remplacer les produits à usage unique
Pour une cuisine zéro déchet, commencez par identifier tous les produits à usage unique qui se cachent dans vos placards… ils sont vos nouveaux ennemis ! Alors vous allez devoir les débusquer et les éliminer... un à un. Mais ne vous inquiétez pas, vous aurez de nombreux alliés dans votre bataille contre les produits jetables. Voyons ensemble quelques alternatives pour vous aider à vous en débarrasser !
Le papier cuisson
Le papier cuisson, aussi appelé « papier sulfurisé » ou « papier tartine » est un incontournable des ménages français. Dégainer son rouleau de papier cuisson est devenu un réflexe dans bien des situations. Qu’il s’agisse de faire des biscuits au four, de préparer du poisson en papillote, de faire cuire des frites ou des pizzas… Le papier sulfurisé est très pratique, on est bien d’accord ! Et il ne coûte pas cher… La bonne affaire !
Oui, mais malheureusement, sa vocation à usage unique en fait une source de déchet régulière dans votre cuisine. Sans compter les traitements chimiques polluants que nécessitent sa production et son blanchiment. Il va donc falloir vous en débarrasser si vous souhaitez devenir plus écolo ! Rassurez-vous, cela n’aura rien de compliqué. Il vous suffit simplement de trouver les alternatives écologiques idéales en fonction de l’usage que vous en faites habituellement.
Il existe, par exemple, du papier cuisson en fibre de verre. Il est résistant, souple et durable, ce qui lui confère au moins une qualité que le papier cuisson traditionnel n’a pas ! Vous pourrez également l’enrouler sur lui-même pour le ranger plus facilement et même le découper pour ajuster sa taille à celle de votre four si nécessaire.
Vous n’aurez qu’à disposer vos aliments au contact direct de votre papier cuisson réutilisable, comme vous le faites habituellement, puis à le nettoyer après usage. Son revêtement anti-adhésif le rend très simple d’utilisation !
Il y a aussi le tapis de cuisson en silicone avec ou sans rebords, parfois même avec des motifs pour aider dans la disposition des pâtisseries (des cercles dessinés pour faciliter le placement des macarons par exemple).
Vos moules à gâteaux ont tendance à accrocher ? Halte au papier cuisson pour en tapisser le fond. Chemisez plutôt votre plat avec un peu de beurre et de farine. En principe, ces deux ingrédients suffisent à rendre votre récipient anti-adhésif. Et bien sûr, il y a des alternatives 100 % naturelles comme la cire d’abeille alimentaire ou encore les feuilles comestibles.
Découvrez toutes les alternatives au papier cuisson dans notre article sur le sujet !
Le film alimentaire plastique
Aïe, aïe, aïe, le film étirable, lui, on ne l’aime vraiment pas dans une cuisine zéro déchet ! Non seulement il est à usage unique, mais en plus il est composé de plastique. Saviez-vous que chaque personne ingère en moyenne l’équivalent du poids d’une carte de crédit en plastique, chaque semaine ? Pour notre santé et pour la planète, il serait bon de cesser de polluer les océans avec les déchets plastiques. Sa vocation jetable et sa composition font donc du cellophane un ennemi de taille ! Voici comment vous y attaquer :
Vous utilisez régulièrement du film alimentaire pour envelopper vos aliments et couvrir vos plats ? Remplacez-le par des emballages en cire d’abeille ! Les Bee wraps sont vos meilleurs alliés en matière de conservation puisqu’ils sont naturellement anti-bactériens. Facilement malléables grâce à la chaleur des mains, ils vous permettront d’emballer toutes sortes d’aliments. Après usage, vous n’aurez qu’à les nettoyer à l’eau froide et au savon pour pouvoir vous en resservir. Sinon, il y a aussi les tupperwares, les sacs réutilisables en silicone, les bocaux, etc.
Pour couvrir vos récipients, vous aurez d’autres choix : charlottes en tissu lavables, couvercles extensibles et réutilisables en silicone, film alimentaire lavable et bien d’autres alternatives simples que l’on vous invite à découvrir plus en détail dans notre article : Par quoi remplacer le film alimentaire ? Alternatives écolos.
Le papier aluminium
Le papier alu, lui, en plus d’être un déchet polluant non-recyclé, est surtout réputé pour être toxique et potentiellement dangereux pour la santé. En effet, des micro-particules d’aluminium auraient tendance à migrer sur la nourriture pour finir directement dans notre organisme. Et le risque est d’autant plus grand lorsque l’on s’en sert pour faire cuire les aliments. Oubliez-le, là aussi, en ce qui concerne la cuisson de vos poissons en papillote donc !
Sachant que l’aluminium est déjà présent dans de nombreux objets du quotidien (ustensiles de cuisine, mais aussi déodorant, crèmes et maquillage…) autant s’en passer autant que possible ! Et en ce qui concerne le papier alu, ce ne sera pas bien compliqué.
Pour ce qui est de la conservation des aliments, vous pouvez piocher dans les alternatives au film étirable précédemment mentionnées (bee wraps, tupperwares et autres contenants, sacs réutilisables en silicone, etc.) Et pour la cuisson, vous aurez le choix entre différentes techniques de cuisson sans papier alu pour vos papillottes de poissons et autres : feuilles comestibles, feuilles de brick, feuilles d’algue nori, pâte filo ou cuiseur vapeur par exemple !
Vous l’utilisez aussi pour la cuisson au barbecue ? Pour éviter de salir vos grilles, vous pouvez utiliser des tapis de cuisson spécial barbecue. Oui, ça existe, et vous en trouverez d’ailleurs dans la boutique en ligne d’Hilloo !
Si l’impact de l’aluminium sur la santé vous intrigue et que vous souhaitez plus de détails sur les différentes alternatives existantes, alors rendez-vous sur cet article !
Le sopalin
En voilà un autre incontournable dans la cuisine ! Le souci du sopalin, et vous vous en doutez probablement, c’est sa surconsommation. On l’utilise pour tout et tout le temps, si bien que les rouleaux défilent à une vitesse folle. Un foyer français par exemple, utiliserait près de 3 rouleaux de papier essuie-tout par semaine en moyenne. Alors, certes, le sopalin ne coûte pas cher, mais imaginez un peu le budget que cela représente à l’année pour une famille nombreuse, sans parler du volume qu’il prend dans la poubelle…
Bonne nouvelle ! Le sopalin n’est pas difficile à remplacer et des alternatives se trouvent probablement déjà dans votre maison. Avez-vous pensé à remplacer le sopalin par des torchons, par exemple ? Les feuilles de papier essuie-tout n’ont pas toujours existées et les tissus en tout genre faisaient très bien l’affaire à l’époque.
Que ce soit pour essuyer votre plan de travail ou les gouttes d’eau dans le fond de vos casseroles, pour nettoyer les salissures ou encore pour absorber le surplus de gras de vos fritures… des torchons sauront faire le même boulot que le sopalin.
Essuyer, nettoyer et absorber, c’est également possible avec des tissus de récupération. N’hésitez plus à recycler vos vieux t-shirts, nappes et serviettes de bain pour en faire des tissus essuie-tout ! C’est une solution simple et économique.
Découvrez toutes les alternatives au sopalin dans notre article : Par quoi remplacer le sopalin ? Alternatives écologiques.
Les éponges
Sus aux éponges de cuisine jetables ! Non seulement elles sont synthétiques (composées de produits dérivés du pétrole) et polluantes, mais en plus on les achète bien souvent elles-mêmes emballées dans du plastique. Et on ne vous parle même pas de l’aspect sanitaire... Nos éponges classiques sont de véritables nids à bactéries !
D’ailleurs, si l’on voulait faire les choses proprement, il faudrait changer d’éponge toutes les semaines. Imaginez un peu le nombre d’éponges qui finiraient à la poubelle chaque année. En réalité, un Français en utilise 8 ou 9 par an. Du point de vue hygiène, ce n’est pas assez, du point de vue pollution en revanche… c’est déjà trop !
Et les éponges naturelles alors ? Oubliez cette idée ! Certes, ces êtres vivants ne possèdent pas de système nerveux, mais est-ce une bonne raison pour les utiliser afin de nettoyer la vaisselle ? Hum… Inutile d’encourager un nouveau pillage des fonds marins. Ces organismes naturels font partie intégrante d’un écosystème qui souffre déjà bien assez de la pollution plastique et de la surpêche.
Non, chez Hilloo on vous recommande plutôt les éponges tawashi dans votre cuisine zéro déchet ! Le concept est japonais et consiste à fabriquer soi-même son éponge à l’aide de tissus de récup’. Vieux vêtements, collants troués, chaussettes solitaires… presque tout fonctionne. Adepte de crochet, de tricot ou de tissage ? Vous allez adorer fabriquer vos éponges DIY. Elles sont toutes simples à réaliser et leur durée de vie est environ 6 fois supérieure à une éponge classique. Quand votre éponge est sale, il suffit de la passer en machine à 60° pour tuer les microbes.
D’humeur créative ? Ce tutoriel Youtube vous permettra de fabriquer facilement une éponge tawashi en recyclant vos chaussettes orphelines.
Et pour remplacer le côté vert grattant des éponges traditionnels ? Prévoyez un bocal à côté de votre évier pour contenir des coquilles d’œufs broyées. Elles vous seront bien utiles pour frotter votre vaisselle. Vous pouvez également utiliser une brosse à vaisselle, bien pratique pour nettoyer les poêles qui accrochent.
Pas envie de bricoler ? Vous trouverez des éponges tawashi toutes faites ou bien des éponges lavables de toutes sortes (en jute par exemple) dans n’importe quelle boutique zéro déchet ! Quel que soit votre choix, votre éponge lavable remplira les mêmes fonctions que votre vieille éponge de supermarché.
Les bouteilles en plastique
Chaque année, un européen consomme en moyenne 117 litres d’eau en bouteille. Rien d’étonnant donc à ce que les bouteilles jetables soient la forme de déchet plastique que l’on retrouve le plus dans les océans, mers, fleuves et rivières d’Europe !
Une fois qu’elles ont atterri dans l’environnement, ces dernières peuvent mettre plus de 1 000 ans pour se décomposer en raison de leur composition en plastique. En effet, pour 1 bouteille produite, c’est 33 cl de pétrole qui sont utilisés. Pire, dites-vous que 3 litres d’eau sont également nécessaires à la fabrication d’une bouteille d’un demi-litre. On marche sur la tête, non ? En plus, près de la moitié de ces bouteilles ne sont même pas recyclées !
Sachant que nous avons la chance d’avoir accès à de l’eau potable et que l’eau en bouteille coûte beaucoup plus cher que l’eau du robinet... c’est à se demander pourquoi on continue d’en acheter !
Quelles solutions ? Plutôt que d’acheter des petites bouteilles d’eau en plastique au distributeur du boulot ou en déplacement, investissez dans une bouteille en inox qui vous accompagnera partout ! Vous n’aurez qu’à la remplir avec de l’eau du robinet pour réaliser de sacrées économies d’argent (et de déchets !) Sinon, privilégiez les bouteilles en verre qui, elles, peuvent se recycler à l’infini.
Vous trouvez que l’eau de votre robinet n’a pas bon goût ? Vous pouvez toujours essayer d’installer un système de filtration à votre robinet. Sinon, optez pour un pichet filtrant ou bien utilisez des pierres de charbon actif qui purifient naturellement l’eau.
Et pour l’eau gazeuse ? Investir dans une machine capable de transformer l’eau du robinet en eau pétillante à la maison sera préférable à l’achat de packs de bouteilles d’eau gazeuses.
Faire ses courses en vrac pour limiter les emballages
Lorsque l’on souhaite une cuisine zéro déchet, la deuxième étape consiste nécessairement à limiter au maximum les emballages lorsque l’on fait ses courses. Les aliments emballés, comme la surconsommation et le gaspillage sont à proscrire. Et pour éviter tout cela, il y a une solution toute simple : acheter en vrac ! Non seulement vous limiterez vos emballages, mais en plus vous pourrez contrôler la quantité de chaque produit que vous achèterez.
On trouve de plus en plus de rayons vrac dans les supermarchés. Et pour ceux qui habitent en ville, vous aurez peut-être même la chance d’avoir une boutique zéro déchet ou un magasin bio pas loin ! Le mieux étant de privilégier le vrac et le local, renseignez-vous sur les petits producteurs de votre région. Peut-être qu’il y a un marché non loin de chez vous où vous pourrez les retrouver chaque semaine pour faire le plein de légumes, fromages ou céréales pour la semaine.
En plus, le plus souvent ces commerçants acceptent que vous veniez avec vos propres contenants pour stocker vos achats. Bee wraps, sacs filets, pochons en tissu, sacs réutilisables en silicone, sacs cabas, bocaux, tupperwares et bouteilles vides sont les meilleurs alliés des courses en vrac. Adieu les sacs en plastique ou en papier jetables et les emballages en tous genres ! Bonjour les sacs et les contenants réutilisables pendant de longues années.
Et pour ne pas se surcharger au moment de partir faire ses courses, le mieux est de faire une liste de ce que l’on compte acheter pour s’équiper en conséquence. D’ailleurs, on évite aussi plus facilement les achats compulsifs et le gaspillage lorsque l’on prend le temps d’identifier ses besoins avant de faire ses emplettes. En général, ça aide à être plus raisonnable, surtout si vous avez pris exactement le nombre de contenants adéquat.
Une fois rentré à la maison, vous n’aurez plus qu’à stocker tout cela au frigo ou au congélateur ou bien à transvaser vos achats dans des bocaux soigneusement étiquetés pour une meilleure conservation. Facile, non ?
Découvrez comment faire ses courses en vrac dans les règles de l’art grâce à notre guide complet sur les courses zéro déchet !
Favoriser l’inox, le verre et le bois à la place du plastique
Au vu des explications précédentes, cela vous semblera peut-être logique, mais évitez au maximum le plastique, peu importe son usage ! Cela passe par l’achat de bouteilles en verre plutôt qu’en plastique, mais également par l'utilisation de contenants et de couverts durables.
Halte aux couverts jetables et aux accessoires de cuisine en plastique. On consomme suffisamment de micro-plastiques à travers notre nourriture (l’équivalent du poids d’une carte de crédit par semaine comme on vous le disait plus haut), alors pas la peine d’en rajouter, n’est-ce pas ?
Pour remuer vos aliments lors de la cuisson, privilégiez des spatules et des cuillères en bois. Préférez aussi les passoires en inox aux passoires en plastique, ainsi que les bouilloires en inox ou en verre. Elles sont plus solides et durables. Pareil pour les biberons de vos bambins... Mieux vaut éviter le plastique ! Achetez aussi vos yaourts dans des pots en verre ou bien faites-les vous-mêmes si cela ne vous fait pas peur. ;-)
Un pique-nique en vue ? Si vous n’avez pas envie de faire la vaisselle ensuite, procurez-vous de la vaisselle biodégradable en bambou par exemple. Vous trouverez également de jolies lunch box écologiques en bois et autres matériaux durables sur la boutique Bee Lunch !
Pour aller plus loin : Comment entretenir des ustensiles en bambou ?
Avoir un compost pour une cuisine zéro déchet
Si vous consommez régulièrement des fruits et légumes, il y a fort à parier qu’un tiers de vos poubelles, au moins, soit composé de matières organiques. Lorsque l’on jette ses épluchures et autres déchets organiques à la poubelle, ceux-ci sont traités comme les autres déchets et finissent souvent incinérés. De l’énergie sera alors gaspillée pour éliminer un déchet biodégradable. Dommage, non ?
Alors, certes, à l’échelle individuelle ce n’est pas grand chose, mais imaginez un peu à l’échelle d’une ville déjà, la quantité de déchets évitée si chaque foyer disposait d’un compost ! Composter vos déchets organiques vous permettra non seulement de réduire vos déchets, mais également de fabriquer un engrais riche et 100 % naturel pour vos plantes ou votre potager.
Que peut-on mettre au compost ?
- Les épluchures de fruits et légumes ;
- les sachets de thé ;
- le marc de café ;
- les coquilles d’œufs ;
- les cendres ;
- les coques et noyaux ;
- etc.
Vous ne disposez pas de jardin pour installer un bac à compost ? Des alternatives au compost individuel sont toujours possibles, même pour les plus citadins d’entre nous ! De plus en plus de villes mettent en place des systèmes de compostage collectifs.
Renseignez-vous auprès de votre gardien d’immeuble ou bien de votre mairie. Il existe par exemple des composteurs collectifs à l’extérieur de certains immeubles ou bien des composteurs de quartier. Sinon, on peut toujours opter pour le lombricompostage ou vermicompostage individuel. Il consiste à éliminer ses déchets naturels à l’aide de vers. C’est sans odeur, très facile d’utilisation, et ludique pour les enfants. Il suffit simplement de s’équiper d’un lombricomposteur !
Fabriquer ses propres produits ménagers (DIY)
Le fait de mettre la main à la patte vous permettra de faire un geste supplémentaire pour la planète. En effet, les produits ménagers issus de l’industrie sont souvent bourrés de produits chimiques. Leur composition polluante ainsi que leur contenant jetable en font un ennemi du zéro déchet.
Bicarbonate de soude, huiles essentielles, vinaigre blanc, coquilles d’œufs, savon noir, savon de Marseille… Certains de ces produits naturels peuvent être associés pour fabriquer bon nombre de produits nettoyants tout aussi efficaces que ceux que l’on trouve en grandes surfaces !
Apprenez à fabriquer vos produits ménagers 100 % naturels : lessive, pastilles de lave-vaisselle, liquide vaisselle, dégraissant, détachant, détartrant, produit nettoyant multi-surfaces, etc. Vous verrez qu’il est possible de confectionner soi-même la plupart des produits d’entretien, avec peu d’ingrédients et sans trop d’efforts.
Ainsi, vous limiterez les emballages plastiques tout comme les substances chimiques qui polluent l’air de votre maison. Cerise sur le gâteau : vous ferez également de sacrées économies !
Recycler et réutiliser le plus possible : soyez inventif !
Transformer et réutiliser les choses qui peuvent l’être plutôt que de les jeter directement à la poubelle est essentiel lorsque l’on souhaite faire du zéro déchet dans sa cuisine. À commencer par les épluchures, les fanes, les tiges et les pelures de fruits et légumes. La plupart peuvent se manger, à condition qu’ils soient issus de produits bio !
Les épluchures, par exemple, peuvent servir pour faire des chips de légumes. Vous pouvez les frire ou les griller au four, mais également vous en servir pour faire des bouillons cube maison ! Les carcasses de viande ou de poisson peuvent également servir à concocter des bouillons.
Les fanes (de radis ou de carottes par exemple) peuvent aussi être utilisées pour faire de la soupe, des sauces, des gratins, etc. Notez d’ailleurs que si vos fruits et légumes sont bio, vous n’avez même pas à les éplucher en principe. Les rincer suffit ! Et l’eau de lavage ? Hop, direction vos plantes pour les arroser !
Mais le « recyclage » des produits issus de la cuisine ne se limite pas à l’alimentation. Les bouchons de bouteille en liège ou les capsules de bières par exemple, peuvent servir à la fabrication de jeux pour les enfants ou d’objets de décoration. Instagram saura vous inspirer pour fabriquer des objets en tous genres à partir de composants récupérés ou de vieux ustensiles de cuisine. Faites preuve d’imagination pour transformer vos produits de consommation courante !
Choisis tes produits zéro déchet et passe à l’action !
Félicitations ! Tu as fait le tour des meilleures initiatives à mettre en place pour réduire les déchets dans ta cuisine. Nous espérons que toutes ces idées t’auront inspiré et donné les clés pour tendre vers une cuisine zéro déchet.
Un dernier conseil pour la route ? Ne te mets pas la pression à vouloir devenir zéro déchet à tout prix du jour au lendemain. C’est une démarche progressive ! L’important est de faire le maximum, à son niveau, avec les moyens dont on dispose.
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